sounds of champaign [side-C]

Bon, ça fait depuis un moment déjà que j’ai cette compilation maison sous le coude, résultat de recherches heureusement fort fructueuses sur Internet. Comme de nombreux trentenaires aujourd’hui, je garde un souvenir ému de certaines séries TV de mon enfance. Et bien évidemment, aux cotés du «Prisonnier » figure en bonne place «cosmos 1999 », en anglais «space 1999 ». Etranges aventures que celles vécues par le Commandant Koenig, le docteur Helena Russel et le Professeur Victor Bergman…Sans oublier, bien sur, Paul, Sandra, Kano et les autres habitants de la base Alpha, en quête d’une nouvelle planète susceptible de les recueillir après que la lune ait quitté l’orbite terrestre le…13 septembre 1999 ! L’image, oui…Mais le son aussi y était pour beaucoup. Hormis le fameux générique, pour la 1ère saison tout du moins, d’un punch imparable, la série Cosmos 1999 regorgeait de musiques d’illustrations et allait allègrement puiser dans le fond de catalogue de chez Chappell. Quant ce n’était pas Barry Gray lui-même qui composait, c’est aux titres de Roger Roger, Vic Elms, Robert Farnon, David Snell, Paul Bonneau & Serge Lancen, Jack Arel & Pierre Dutour, voir même Big Jim Sullivan ! Auxquels on avait droit…J’avais déjà fait un produit «maison » il y a quelques années déjà sur la musique de Cosmos 1999 (un double CD), lorsque cela n’avait pas encore été réédité (à l’origine uniquement pour le Fanderson club) c’est pourquoi, avec l’ajout de nouveaux titres, j’ai pensé qu’il était bon de «réhabiliter » en quelque sorte ces musiques ayant concourus au succès de la série. Rien de tel qu’un produit du terroir, n’est ce pas ? Alors n’hésitez surtout pas, vous «verrez » tout ce que cela vous rappellera…

Bientôt sur...vos écrans et dans vos oreilles,
Soon on...your screens and through your ears,

Pour changer un peu, une " petite " vidéo bien sympa, je pense, des incontournables Doors. Je ne suis pas un grand fan a priori de Jim Morrison, plutôt poupon et poète maudit pour jeunes filles édulcorées…Bref, le cliché qui en a rebuté plus d’un ici parmi nous. Mais je reconnais plutôt volontiers le talent des musiciens car ils y étaient aussi pour beaucoup…Et oui, que serait la musique des Doors sans l’orgue éléctrique de Ray Manzarek, la guitare typée de Robbie Krieger et le jeux extraordinairement fin du batteur John Densmore et tout ça sans…bassiste ! La preuve par 4 donc, avec " The End ", morceau emblématique s’il en est – mon préféré c’est certain – ici interprété d’une somptueuse façon. Un passage hors norme lorsque John Densmore assoupli son jeux de batterie, a jouer sur les côtés, " étouffant " son tom à l’aide de son coude ! A noter également le public millésimé , bon joueur et trans-porté ! En y regardant de plus près, vous verrez un type derrière la scène danser comme un halluciné ! ! idem pour ces belles dames, aux gestes doux et sensuels. Bref, un grand témoignage audiovisuel à ranger au rayon Histoire de la Musique. Source : web.

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Bonjour Chez Vous !

On connaît essentiellement les compositions de Lalo Schifrin à travers des films réputés ( Bullitt, L’Inspecteur Harry, Opération Dragon ) et des séries TV populaires ( Mission Impossible, Mannix, Starsky & Hutch, Planète des Singes ). Mais ce qui est moins connus est cette BO composée pour ce film de 1971 réalisé par George Lucas bien avant son ‘tube’ « La Guerre des Etoiles ». Elle est l’une des premières à présenter sous plusieurs angles les différentes facettes musicales de Schifrin. Cohérente de par sa qualité, elle est très diversifiée quant aux différentes influences présentes ici. On y retrouvera des ambiances sonores sombres et pesantes, à l’image du film d’ailleurs dont le thème est l’oppression. Des séquences « expérimentales » se créent avec des passages musicaux électroniques ainsi que quelques chœurs si cher à Lalo dans certains films ( Dirty Harry ). Malgré la présence également de quelques déclinaisons latino-baroques comme « Source #1 » et les autres "Sources" d'ailleurs ( le peu de chaleur apporté au froid qu’inspire ce film ) , l’essentiel de cette Bande Originale réside dans son pouvoir de suggestion science-fictionel ! Sachant que la science-fiction d’hier est souvent devenue ( malheureusement ) une réalité d’aujourd’hui, ne vous reste plus qu’à écouter cette bande son pour actualités quotidiennes ! Source cd-r.

Lalo Schifrin
THX-1138
© 1970

01-Logo 02-Main Title/What's Wrong?

Une fois n’est pas coutume, c’est sous forme de chronique que je vais délivrer mes impressions sur ce nouvel album de Scott Walker après 11 ans de quasi absence depuis l’album " Tilt " de 1995. Donc pas question ici de le proposer en téléchargement, il suffira juste de faire un "effort" pour une fois !…

Je ne pensais donc pas acheter un jour un nouvel album de chez 4AD depuis mon désintérêt du label au début des années 90. Mais entre temps je suis devenu un grand amateur de Scott et surtout de ses 4 albums solos de 1968 à 1970. J’attendais de ce fait son retour avec une certaine impatience. Heureusement que j’ai pu me sensibiliser avec " Tilt " ce qui m’a permis de mieux appréhender " The Drift ". Je m’explique, il y a en effet, de quoi être quelque peu " dérouté " et surpris à le retrouver sous un nouvel angle au regard de ses productions passées…Ce nouvel opus dégage un climat plutôt sombre et torturé. La fameuse voix de Scott, se hisse au même niveau que ses compositions sur " Tilt ", essentiellement des tonalités hautes, moins chaude, elle évoque un passage vers un niveau " supérieur ". Tout est ici ambiance, contexte et scénarisation. Scott Walker a définitivement acquis aujourd’hui ( a 63 ans ) sa gueule d’atmosphère ! Ce n’est plus comparable au passé, pas plus qu’à l’avenir, car il s’agit bien du présent ici…Un présent fait d’actualités et d’événements noirs au cœur de Scott. Il fallait oser et aller la chercher l’idée d’utiliser des quartiers de viandes comme percussions pour évoquer l’agonie de Mussolini et sa maîtresse Clara Petacci sur le second titre de l’album " Clara " ! Ce n’est qu’un détail parmi tant d’autre, l’ensemble des 10 titres regorge de tiraillements et d’interventions que je qualifierai de " théâtrales " , mais pas de façon péjorative…

C’est le Scott nouveau ici. Ce n’est pas la joie ni le bonheur qui transpirent ici, mais l’évacuation d’une accumulation, d’une certaine charge émotionnelle ruminé par notre bonhomme depuis un certain temps déjà…Alors c’est sûr, il faut être " blindé " un minimum pour faire face à cet OVNI, terme d’ailleurs repris à juste titre dans de nombreuses autres chroniques. De la musique " psychologique " pour ambiances sensiblement décalées c’est ce que nous délivre ici Scott, plus lucide que jamais! Bienvenu en 2006 et bon retour parmi nous…